Une situation consécutive à un mauvais management supposé de la Direction générale, rapporte le site Gabonactu.
Véritable outil social, le « Ngori », entendez par là la gratuité du transport en commun incarnée par la société TransUrb aura permis le déplacement en zone urbaine de milliers de personnes depuis l’avènement du coronavirus au Gabon. Pourtant, ladite société est en proie depuis quelque temps à de nombreux dysfonctionnements qui semblent être causés par la direction générale de ladite structure. Se sentant désabusés, les agents pourraient enclencher dans les tout prochains jours un mouvement d’humeur. Le personnel de la société de transport en commun TransUrb qui ne sait plus à quel saint se vouer entend monter au créneau pour fustiger l’attitude de ses responsables. « Les chauffeurs, opérateurs et les agents de maintenance ne partent pas en congés depuis 2020 et on travaille tous les jours sauf les dimanches. Entre-temps, les jeunes chefs qui
viennent d’arriver hier là partent en congés payés » a déclaré un agent.
Dans leurs plaintes, les agents de TransUrb dénoncent les abus auxquels ils sont exposés quotidiennement. Les salariés travaillant en rotation du matin subiraient « des agressions, des tentatives d’enlèvement et des viols parce que nous nous levons vers 3h et 4h pour aller au travail ». Une situation déplorable qui devrait interpeller les plus hautes autorités, en tête desquelles le ministre du Transport, Brice Constant Paillat afin qu’il prenne à bras le corps ce problème et y apporte des solutions pérennes avant la levée de boucliers qui empêcherait de milliers de compatriotes de se déplacer.